Louis XIII journaliste en Lorraine
En 1868, J.A. Schmit a publié un document des plus intéressants dans le dixième volume de la seconde série des mémoires de la société d'archéologie lorraine : la "Relation très particulière de ce qui s'est passé depuis que le Cardinal Duc est arrivé à Charmes pour traiter avec Monsieur de Lorraine le 18 jusques à l'entrée du Roy dans la ville de Nancy" La Relation Particulière n'est autre que le récit des campagnes de Louis XIII en Lorraine, rédigé par le roi lui-même, entièrement de sa propre main.
Voici d'abord la présentation qu'en a fait M. Schmitt dans le bulletin des mémoires de la S.A.L. en 1868.
Parmi les manuscrits provenant de la Bibliothèque de Philippe de Béthune, frère de Sully, et donnés au Roi par son fils Hyppolyte en 1663, on trouve sous le n°3840 du Fonds Français un volume in-fol. Assez mince, relié comme tous ses pareils en maroquin rouge, tranches dorées, avec les rames du propriétaire sur les plats, et son chiffre sur le dos et dans les angles. C'est le récit des expéditions militaires de Louis XIII, depuis le 11 septembre 1633 devant Nancy, jusqu'au 14 juin 1642 devant Perpignan ; le tout rédigé par le Roi lui-même, et, sauf de rares exceptions, entièrement écrit de sa propre main.
L'œuvre royale se compose de 142 feuillets chiffrés et montés, alternativement écrits et laissés en blanc, Sa Majesté ayant négligé d'ordinaire la seconde moitié de son papier. […] Le tout a été intitulé par son heureux possesseur : Relations particulières fort curieuses escrittes de la main du Roy Louis 13me qu'il faisoit de temps à autre et qui mont esté données par monsieur Lucas secretaire de son Cabinet, avec beaucoup dautres Lettres et papiers bien curieus (ces deux derniers mots en interligne) apres la mort dudit Roy, qui estaient dans la cassette que sa Majesté faisoit tousjours porter avec elle. Ces renseignements sont si précis, qu'ils nous dispensent de tous autres détails sur l'origine et l'histoire du royal autographe. […]
Outre Son intérêt direct, qui est considérable, le manuscrit nous révèle une particularité assurément fort inattendue et très piquante des habitudes de Louis XIII. Le Roi était journaliste ; et le journaliste, tout roi qu'il était, passait à la censure. […] Les Relations particulières ne sont ni plus ni moins que des articles destinés à la Gazette, et en effet insérés par elle, avec certaines appropriations qui ne les rendent nullement méconnaissables. Et comme si le royal collaborateur de Renaudot eût pris à tâche de lever à cet égard jusqu'au plus léger doute, vous pouvez lire au folio 95 recto, écrits de sa propre main, les mots : Pour la Gazette, répétés plus loin, folio 126 idem, par celle d'un secrétaire. Des esprits malicieux ont fait remarquer que l'éloge de Richelieu brille généralement par son absence dans la copie manuscrite, mais qu'il arrive toujours à se glisser, on ne sait comment, à la plus belle place dans la feuille imprimée. Ce n'est cependant pas là la seule, ni même la principale métamorphose que l'homme-rouge, comme disait le Duc Charles IV, faisait subir aux élucubrations de son royal maître. Cherchez aux endroits scabreux : Louis XIII était plus honnête que fin, et il ne manque pas de le faire voir à l'occasion, en disant trop, ou de travers. Mais arrive le Cardinal, qui promène impitoyablement son crayon rouge sous toutes ces maladresses, et les repasse au roi, qui à son tour les exécute docilement à la plume. Il nous parait du moins assez difficile d'expliquer autrement certaines corrections du manuscrit, offrant les caractères que nous venons de dire, et dont nous aurons d'ailleurs à signaler plus loin quelques unes […]
Nous extrayons ici de l'œuvre royale les parties seulement qui concernent notre pays. Louis XIII a paru de sa personne trois fois en Lorraine: en 1632, en 1633, et en 1635. Mais, en 1632, il ne s'était point encore épris d'une belle passion pour le journalisme : restent donc les campagnes de 1633 et de 1635. […]
Louis XIII
A présent, resituons "l'oeuvre royale" dans son contexte.
L'extrait qui nous intéresse se situe en 1633. La Guerre de Trente Ans fait rage en Europe depuis 15 ans déjà. C'est précisément l'année où la Lorraine, qui a été un peu épargnée jusqu'ici (si l'on peut dire…), entre dans la guerre ouverte dont elle ne sortira qu'épisodiquement pendant 30 ans. Pour la France, elle est devenue un carrefour stratégique, et après la soumission du Barrois, l'objectif de Richelieu est de prendre Nancy, une des plus belles places fortes d'Europe.
Sous prétexte de manquements aux traités de Vic et de Liverdun, l'armée royale se met en marche. Le duc de Lorraine (Charles IV) tente une dernière démarche en dépêchant au roi Louis XIII et à Richelieu, son frère le cardinal Nicolas-François. Une première entrevue a lieu à Château-Thierry le 19 août, une seconde près de Saint-Dizier, et une troisième à Pont-à-Mousson, le 28 août. A chaque fois, Richelieu déclare que seule la reddition de Nancy peut satisfaire le roi.
Nicolas-François, le Cardinal de Lorraine, frère du duc Charles IV
Trois jours plus tard, le 31 août 1633, Louis XIII et Richelieu viennent reconnaître les fortifications de Nancy afin de pouvoir entamer les travaux d'investissement. Ceux–ci consistent en une circonvallation longue de plus de 20 kilomètres avec tranchées et fortins. Le roi installe son quartier général à Laneuveville.
Toutefois, des entrevues continuent à se tenir entre Richelieu et le cardinal de Lorraine. Pendant celle du 6 septembre, ce dernier accepte les conditions de Richelieu, appelées "traité de Laneuveville", et de les transmettre à son frère Charles IV, qui se trouve à Epinal.
Du Camp de Nancy
Le Cardinal de Lorraine partit d'ici dimanche dernier pour retourner trouver son frère, et est revenu ce matin 7ème du mois. Cet après-dîner il a été deux heures enfermé avec sa Majesté et Monseigneur le Cardinal sur quoi I'on ne peut encore rien assurer de la paix ou de la guerre, cela étant encore incertain. Le Roi ne se contentant pas d'avoir reconnu les postes avantageux, a voulu tracer Iui-même tous les forts et les lignes de la circonvalation du camp et pour cet effet il y a 2 jours qu'il sort de son quartier à 5 heures du matin et n'y rentre qu'à nuit fermante. Ceux de la ville commencent à tirer quelques mousquetades à ceux qui s'approchent trop près et mêmes ont blessé quelques soldats.
La nuit passée il y eut grande alarme dans la ville : ils tirèrent quantité de mousquetades, ce qui obligea tous nos quartiers à se tenir en armes une bonne partie de la nuit.
Le Roi sépara hier les quartiers. Le quartier du Roi, où commande sous sa Majesté le Maréchal de la Force, qui fait les lignes et forts depuis la Malegrange jusqu'à l'hôpital ; Monsieur de Saint Chaumont depuis la Malegrange jusques à la rivière vers Donbline ; Monsieur de Vobecourt depuis I'hôpital jusques à un village appelé Lachou où est son quartier ; Monsieur D'Arpajon depuis Lachou sur le haut des montagnes jusques au-dessus de Maxéville ; Monsieur de Nelle depuis au-dessus de Maxéville, son quartier, jusques proche Champigneule, où commence le quartier de Monsieur de Chasteliers Barlot, qui va jusques au bord de la rivière au-dessous de Nancy, où de l'autre côté commence le travail de M. le marquis Dalui, qui va sur la montagne jusque au-dessus de Saint Max, où est celui de M. du Halier, qui achève la montagne ; puis M. le Marquis de la Force, depuis le pied de la montagne jusque au bord de la rivière, proche DonbIine, où se fait le pont de bateaux. Toute cette circonvalation peut avoir 4 lieues de tour, et espère-t-on que dans trois semaines pour le plus tard tout sera achevé, il y a tous les jours 6 mille soldats au travail et de plus le roi a envoyé quérir 800 Riselois et 400 vignerons sur la rivière daube, qui sont excellents pour remuer la terre. Il nous arrive tous les jours des troupes nouvelles, et croit-on que dans 17 jours l'armée sera composée de 50 mille hommes de pied et 4 mille chevaux.
Mais Charles IV donne l'ordre secret au commandant de la place de Nancy, le marquis de Mouy, de ne livrer la place que sur son ordre exprès. C'est pourquoi, lorsque le roi veut faire son entrée solennelle à Nancy le 13 septembre, il se heurte au refus du marquis de Mouy. Pour venger l'affront, Louis XIII fait occuper Epinal et Mirecourt, mais les tractations ne s'arrêtent pas pour autant : le 19 septembre, Richelieu et Charles IV s'entretiennent longuement à Charmes. On ne parvient pas tout de suite à un accord :
Le Cardinal Duc (Richelieu) arriva à Charmes à 7 heures du soir, attendit le Duc de Lorraine jusques à neuf heures du soir ; voyant qu'il ne venait point et qu'il n'en avait nulle nouvelle, se coucha et s'endormit. Sur les onze heures le Duc arriva accompagné de 20 gentilshommes, et vint mettre pied à terre au logis du Cardinal Duc lequel dormait il y avait 2 heures ; ses gens le voulant éveiller le dit Duc ne le voulut jamais permettre, ce que sachant le lendemain 19ème le Cardinal Duc se fâcha de quoi on ne l'avait éveillé, et incontinant alla voir ledit duc sur les 7 heures du matin, lequel il trouva endormi et ne voulut que I'on l'éveillât, et alla entendre la messe. En sortant de l'église il trouva ledit Duc, où se firent grands compliments, le Cardinal voulant mener ledit Duc à son logis et le Duc le Cardinal (sic) au sien. Sur ces compliments quelq'un dit : "Monsieur de Lorraine n'a pas ouï la messe" ; sur quoi le Cardinal Duc lui dit : "Monsieur vous ferez mieux d'entendre la messe et puis nous traiterons". Il s'y en alla. Le Cardinal Duc avait mis des gens pour prendre garde quand la messe serait dite pour aller attendre Monsieur de Lorraine en son logis ; ses gens n'étant pas assez prompts pour l'avertir, comme il descendait le degré il trouva Monsieur de Lorraine en tête qui le surprit fort et Iui dit : "Monsieur j'allais à vostre logis". Se passèrent la-dessus force compliments, et montèrent en haut où ils furent enfermés 5 heures ensemble sans rien faire. L'après dîner ils traitèrent encore pour le moins 4 heures au logis du Cardinal Duc, où ne se purent accorder. Tout le monde croyant que tout était rompu, l'ordre fut donné aux troupes qui étaient venues avec le Cardinal Duc de se tenir prêtes pour s'en retourner.
La rupture des négociations paraît consommée, mais…
Le lendemain matin 20 à neuf heures, comme le Cardinal Duc vint pour dire adieu au Duc en son logis, ils parlèrent quelque temps ensemble, et demandèrent une écritoire qui leur fut apportée, et le traité fut signé à l'heure que les parties s'y attendaient le moins. A l'heure même le Cardinal Duc envoya au Roy le comte de Nogent pour lui donner avis que le traité était signé, et que le Duc de Lorraine serait le lendemain après dîner auprès de Sa Majesté ; à même temps le Duc fit partir le Sieur de Contrison avec passeport du Cardinal Duc pour aller à Nancy défendre sur peine de la vie que I'on ne tirât point. La journée finit ainsi.
Ainsi, d'après Louis XIII, le traité a été signé à Charmes, et Charles IV a quitté cette ville le lendemain, pour aller saluer le roi à Laneuveville. Pour d'autres mémorialistes, le traité n'aurait pas été signé à Charmes le 20 septembre, et Richelieu aurait simplement persuadé le duc de Lorraine d'aller trouver le roi à Laneuveville et de lui demander des arrangements. Quoi qu'il en soit, le 21 septembre, Richelieu et Charles IV quittent Charmes pour Laneuveville :
Le 21ème le Cardinal Duc est allé voir Monsieur de Lorraine en son logis, et de là sont partis pour venir trouver le Roy, le Cardinal Duc dans sa litière et Monsieur de Lorraine dans le carosse du Cardinal Duc, où était avec lui le Cardinal de la Valette, le Nonce du pape et le Duc de la Valette. Comme ils ont été proches le quartier du Roy, le Cardinal Duc a monté dans son petit carosse et est allé trouver le Roy un moment devant que le Duc arrivât, puis Monsieur de Lorraine est arrivé, à qui le Roy a fait toutes les caresses du monde et l'a mené dans son petit cabinet, où était le Cardinal Duc, Monsieur le Garde des Sceaux, de Bulion, Saint Chamont, Brasac et Boutilier, où ils ont discouru quelque temps. Après le Cardinal Duc est sorti avec tout le conseil, et Monsieur de Lorraine est demeuré avec le Roy qui l'a entretenu assez longtemps ; Sa Majesté voyant venir l'heure du souper lui a dit : "Allez vous reposer à votre logis" ; et l'a fait conduire par Monsieur le Premier et plusieurs autres Seigneurs de la cour, [il est à remarquer que ce logis est meublé de la seconde Chambre du Roy, honneur qu'il na jamais fait à personne]. Ainsi a fini la journée.
Charles IV, duc de Lorraine
Mais on craint que le duc de Lorraine ne s'évade ! Il est vrai que le 4 septembre, il a déjà fait évader de Nancy, au nez et à la barbe des Français, sa sœur Marguerite, qui a pu ainsi rejoindre Gaston d'Orléans, le frère et ennemi du roi…
Le 22 au matin le Sieur Boutilier Secrétaire d'Etat, et le Père Josef Capucin sont allés voir Monsieur de Lorraine, et ont demeuré 2 heures avec pour quelques petites difficultés qui restaient et pour résoudre le temps que les troupes du Roy pouvaient entrer. Ledit Duc a demandé d'envoyer quérir le Sieur Janin Secrétaire d'Etat de Lorraine qui était dans la ville ; on l'a envoyé quérir aussitôt, et n'est venu que 3 heures après, Cependant le Duc est venu voir le Roy où il a été une heure, où on lui est venu dire que Jeanin était venu ; il sortit aussitôt pour aller à son logis, ou il fut enfermé 2 grosses heures avec le dit Jeanin. Cependant on donna avis de plusieurs côté à Sa Majesté que le Duc avait quelque dessein de s'échapper la nuit, même à ce que I'on a su depuis on le croyait dans la ville, ce que Sa Majesté ne crut, mais pour éviter tout mauvais avènement il commanda que fit bonne garde dans le quartier, qui est l'ordinaire, et quelques officiers du Regiment des gardes eurent ordre de se promener autour du logis, de peur que si Monsieur de Lorraine eût voulu sortir la nuit, les sentinelles ne Iui fissent quelque mauvais tour, de quoi le Roy eût été au désespoir. La nuit se passa comme cela.
Le lendemain 23 le Duc dormit jusques à 10 heures. Dès qui fut éveillé le Cardinal Duc l'alla voir, pour l'assurer sur les bruits qui avaient couru qu'il se voulait sauver, que le Roy n'en avait rien cru, et que pour montrer qu'il nétait point arrêté et qu'il était libre, si il vouloir s'en aller qu'il le pouvait faire, que Sa Majesté le ferait conduire sûrement d'où il est venu, véritablement qu'il eût extrêmement fâché Sa Majesté si il eût fait un trou à la nuit, de quoi toute l'Europe se fût moquée, ce qui avait obligé le Roy à faire la même garde dans son quartier qu'il a acoutumé en temps de guerre, qui est très exacte, et commande à quelques officiers de se tenir prêts de son logis de peur qu'il ne lui arrivât quelque accident comme j'ai dit ci-dessus. Quand le Cardinal Duc fut sorti, Monsieur de Lorraine alla à la messe puis retourna diner ; la garde fut toujours fort exacte dans quartier.
...et ce n'est pas sans mal qu'on se met d'accord pour la sortie de la garnison lorraine de la ville de Nancy et l'entrée du roi.
L'après dîner on croyait entrer dans Nancy, même les troupes furent commandées, cependant une forte partie de la journée se passa en allées et venues du Sieur Jeanin chez le Cardinal Duc, et aussi que le Duc dit que ses troupes ne sortiraient point de Nancy sans une certaine marque qu'il leur avoit donnée, et pour cet effet il envoya un de ses valets de Chambre en qui il se confie, dans Nancy pour faire venir parler à lui le Sieur Driguer lieutenant de ses gardes, qui porta l'ordre d'ouvrir le lendemain matin les portes aux troupes du Roy. Et entrèrent dès soir les Maréchaux des logis du Roi, avec le Sieur de Miromont Capitaine au régiment des gardes, lequel manda le matin au Roi que la garnison de la ville sortirait à 8 heures du matin par la porte Saint Jean, et que ceux du Roi entreraient à 9 par les portes Saint Nicolas et Saint Georges, ce qui a été exécuté en la forme qui s'en suit. Premièrement le Marquis de la Force Maréchal de Camp, est allé avec 500 chevaux au bout de l'étang pour conduire la garnison ; ils sont donc sortis la cavalerie la première, au nombre de 230, et l'infanterie après, composée de 2510, lesquels ont été conduits par le dit Marquis proche de Roziere ;
après est entré le grand prévôt et ses archers par la porte Saint Nicolas le Duc de la Valette colonel de l'infanterie avec 8 compagnies des gardes, qui sont allées tout droit prendre possession de la vieille ville ;
suivaient après, le Sieur de Chastelier Barlot Maréchal de Camp à la tête de 6 compagnies des gardes, qui ont pris la porte Saint Nicolas et la grande place de la nouvelle ville.
A même temps M. du Halier, Maréchal de Camp entrait par la porte Saint George avec 6 compagnies de Suisses, et a garni la porte et les bastions de main gauche jusques à la porte Saint Nicolas ;
après est entré en suite de Monsieur de Chastelier, le Comte de la Suze à la tête de 12 compagnies du Régiment de Picardie, qui se sont saisis de la porte Saint Jean et des bastions entre la dite porte et celle de Saint Nicolas.
Comme le Duc a su que tout était exécuté il est venu voir le Roi qui lui a fait grandes caresses. Le Roi n'y a pas été couché la première nuit et n'y est entré que le lendemain 25 où, étant près de la Chapelle de bon secours, le Cardinal de Lorraine est venu au devant de lui assisté du Marquis de Mouy, et de plusieurs autres gentilshommes Lorrains. De là le Roi est allé à son logis, pour donner promptement ordre à l'exécution d'icelui.
Le cardinal duc de Richelieu
C'est ainsi que la superbe place de Nancy a succombé sans réel combat.
La nouvelle fait le tour de l'Europe et renforce la réputation de Louis XIII, de Richelieu, et de leur armée, devenus maîtres d'une ville aux remparts redoutables.
Mais la guerre ne s'arrête pas pour autant : Charles IV "abdiquera" en faveur de son frère Nicolas-François, le cardinal de Lorraine, pour courir l'Europe en quête d'alliances pour reconquérir ses états...